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A cette époque, la mortalité infantile était terrible. Sur les quatre enfants de Diderot un seul survécu, Marie-Angélique. Son père l'adorait. Il lui apprendra même les mathématiques et la confiera aux meilleurs maîtres. Mais un gros problème le hante très tôt, celui de perdre sa fille pour un autre homme. Alors, il se donne pour mission de trouver le gendre idéal. Il arrangera donc un mariage avec un vieil ami de la famille, Abel Caroillon de Vandeul. Diderot aime bien cet homme, auquel il fera assez confiance pour le charger d'éditer ses manuscrits après sa mort.
Diderot fait la connaissance de la famille Volland et plus particulièrement de Sophie avec qui il entretient une liaison pendant 25 années. C'est elle qui le persuade d'écrire l'histoire de sa vie et de tenir son journal. Diderot pensera plus à Sophie, comme son premier critique que comme à une amante. Comme on l'a si souvent entendu " Cette relation fut la source d'une des plus admirables correspondances de la littérature française ". Son attachement pour elle n'exclura en rien ses diverses aventures.
Diderot aime les femmes qui lui procurent une grande créativité. La femme qui occupera le plus de place dans sa vie après Sophie Volland est Madame de Maux. Diderot lui adressera ses plus belles lettres philosophiques et rien à voir avec sa correspondance avec Sophie. Il parle avec elle de ses convictions matérialistes, sujet qu'il ne peut aborder avec Sophie qui préfère les choses plus légères. Ils deviennent amants mais elle le quittera pour un autre homme. Malgré cette déception, un profonde amitié continuera de les unir.
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