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Diderot eut un ange gardien en la personne de l'impératrice Catherine II de Russie. Elle lui acheta sa bibliothèque pour le sortir de problèmes d'argent, et en prime imaginez que cette grande dame lui laissa le droit de la consulter jusqu'à sa mort. Il se rendit aussi à Saint-Pétersbourg sur son invitation mais à son retour, sa santé commença à se dégrader.
La santé de Diderot fut toujours assez fragile. Bon vivant, il ne résiste pas aux plaisirs de la table.
Il a régulièrement eu des indigestions et souffrait aussi d'angines de poitrine. Les soucis de l'Encyclopédie l'ont aussi beaucoup épuisé, mais il a toujours trouvé l'énergie pour travailler 14 heures par jour. De plus, les hivers très froids ainsi que la mauvaise qualité des eaux qu'il a bues pendant des années aggravèrent encore plus son état.
En 1783, il est sévèrement atteint du mal qui a emporté son père et pour ne pas que sa santé se dégrade encore, on lui cache la mort de Sophie Volland et aussi celle de sa petite-fille. La vieillesse et la maladie emportent tout le monde et ses amis disparaissent petit à petit. Le 31 Juillet 1784, c'est à son tour, Diderot meurt d'une attaque d'apoplexie.
Etonnant destin que celui de ce fils d'artisan. Ses romans, ses critiques et ses essais philosophiques, dont une grande partie ne sera publiée qu'après sa mort, montrent que Diderot souhaitait montrer la véritable nature de l'homme. Son corps repose à l'église Saint-Roch à Paris.
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